SAINT ISIDORE, FOL-EN-CHRIST, THAUMATURGE DE ROSTOV (+1474)
Le Bienheureux Isidore est appelé "Tverdislov" ["Parlant toujours"] du fait qu'il parlait sans cesse.
Originaire de Prusse, Saint Isidore élevé dans le catholicisme, devint Orthodoxe dans sa jeunesse, puis, quittant la maison familiale, le bâton de pèlerin à la main, il entreprit de simuler la folie par amour du Christ. Parvenu à Rostov, il s'y construisit une cabane, où il ne se rendait que pour prier la nuit. Ses journées, il les passait dans les rues, en s'exposant à toutes sortes d'humiliations.
Un jour, un navire pris dans une tempête risquait de sombrer et les passagers tirèrent au sort pour désigner le pécheur qui avait attiré sur eux cette malédiction; un commerçant de Rostov fut désigné. Abandonné à la mer sur une planche, il avait perdu tout espoir, quand Saint Isidore lui apparut et le ramena à bord du navire.
Une autre fois, à l'occasion des noces du prince Sabbas Obolensky, le Saint fit soudain irruption dans le palais et, posant sur la tête du jeune marié un bonnet fait d'herbe et de fleurs, il lui dit : "Voici ta coiffe épiscopale!" Quelque temps après, l'épouse du prince décéda à la naissance de leur premier enfant, et le prince veuf devint Moine sous le nom de Joasaph, puis fut consacré Evêque de Rostov, en 1481.
Quelques jours avant son trépas (1474), Saint Isidore s"enferma dans sa cabane et y pria avec larmes. Lorsqu'il trépassa, un parfum céleste se répandit dans toute la ville. Il fut enterré dans sa cabane, à l'emplacement de laquelle on construisit plus tard une chapelle dédiée à l'Ascension, et où s'accomplirent quantité de miracles.
ou
Le Vénérable Isidore Tverdislov ["Parlant toujours"], Fol-en-Christ, Thaumaturge de Rostov, naquit en Allemagne de riches parents, et "dès sa jeunesse", il eut "une vie pure et une compassion bienveillante".
Ayant quitté le domicile parental, "désirant le Royaume de Dieu", Saint Isidore distribua ses richesses aux pauvres, et avec le bâton du pèlerin, il partit à travers pays et villes - on ignore où il accepta la Sainte Foi orthodoxe, lui qui avait été élevé dans le catholicisme. Il arriva pour finir en Russie et choisit de s'installer à Rostov. Là, Saint Isidore, "dans la saleté et la neige et la pluie et le froid" et "endurant toutes sortes d'outrages", s'installa dans une cabane en bois fort bancale qu'il se construisit lui-même. Il choisit "une manière de vivre misérable et folle comme dans l'Epître" (1 Co 4,10-13) pour l'amour du Christ.
Saint Isidore passa son temps dans la prière perpétuelle, ne s'adonnant pas au "repos permanent" et au "sommeil". "Il accomplissait debout sa Vigile, toute la nuit, et louait" pour rendre son corps "éternellement à Dieu". Durant la journée, le Bienheureux se promenait en ville, agissant comme s'il était fou. "Comme en Job vieux dans la patience", le Bienheureux Isidore, selon l'expression de la Sainte Eglise, bien qu'encore vivant, était "comme un Ange terrestre et un homme Céleste".
"Ayant une âme compatissante, des pures pensées, et un coeur vigilant et une Foi invulnérable, et un vrai amour sans prétention", il fut glorifié durant sa vie par l'accomplissement de miracles. Saint Isidore se reposa dans le Seigneur en 1474. Les gens ne découvrirent sa naissance céleste qu'en passant devant sa cabane, de laquelle exhalait un parfum spécial.
A l'endroit de sa sépulture dans la ville de Rostov, on construisit l'église de l'Ascension du Seigneur, dans la crypte de laquelle se trouve encore de nos jours ses Saintes Reliques, toujours source de miracles.
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Originaire de Prusse, Saint Isidore devint Orthodoxe dans sa jeunesse, puis, quittant la maison familiale, le bâton de pèlerin à la main, il entreprit de simuler la folie par amour du Christ. Parvenu à Rostov, il s'y construisit une cabane, où il ne se rendait que pour prier la nuit. Ses joumées, il les passait dans les rues, en s'exposant à toutes sortes d'humiliations.
Un jour, un navire pris dans une tempête risquait de sombrer et les passagers tirèrent au sort pour désigner le pécheur qui avait attiré sur eux cette malédiction; un commerçant de Rostov fut désigné. Abandonné à la mer sur une planche, il avait perdu tout espoir, quand Saint Isidore lui apparut et le ramena à bord du navire.
Une autre fois, à l'occasion des noces du prince Sabbas Obolensky, le Saint fit soudain irruption dans le palais et, posant sur la tête du jeune marié un bonnet fait d'herbe et de fleurs, il lui dit : "Voici ta coiffe épiscopale!" Quelque temps après, l'épouse du prince décéda à la naissance de leur premier enfant, et le prince veuf devint moine sous le nom de Joasaph, puis fut consacré Evêque de Rostov, en 1481.
Quelques jours avant son trépas (1474), Saint Isidore s"enferma dans sa cabane et y pria avec larmes. Lorsqu'il trépassa, un parfum céleste se répandit dans toute la ville. Il fut enterré dans sa cabane, à l'emplacement de laquelle on construisit plus tard une chapelle dédiée à l'Ascension, et où s'accomplirent quantité de miracles.