SAINT DYFRIG (DUBRICIUS, DUBRITIUS, DUBRIC, DYFIG, DEVEREUX), ÉVÊQUE DE HEREFORD ET GWENT, ERMITE DANS LES ÎLES BARDSEY 14 novembre – 29 mai (translation)
Fête principale au 14 novembre. Né à Madley (?), près d'Hereford; endormi vers 545. Saint Dyfrig fut un important responsable d'Eglise, probablement Moine, dans le sud-est du Pays de Galles et l'ouest du Herefordshire. Sa plus ancienne fondation fut Ariconium (Archenfield, Hereford), mais ses plus importantes seront à Hentland (Henllan) et Moccas dans la Wye valley. Dyfrig attira nombre de disciples dans les deux monastères, et eux, de là, fondèrent nombre de monastères et d'églises.
Il fut associé avec Saint Illtyd et, selon une "Vita" de Saint Samson du septième siècle, avec l'Île de Caldey pour le monastère de laquelle il nomma Saint Samson Abbé. Plus tard, il sacrera Samson Evêque. Une inscription ancienne mais incomplète à Caldey porte ceci : "le servant tonsuré de Dubricius".
Dyfrig et Saint Deinol (Daniel) furent deux Prélats qui convainquirent Saint David d'aller au Synode de Brefi. Dyfrig passa les dernières années de sa vie à Ynys Enlli (Bardsey) et s'y endormit.
Selon une tradition médiévale tardive, il devint "l'Archevêque de Caerleon" (Caerlon-on-Usk) et, selon le récit non-fiable de Geoffrey de Monmouth, il couronna "roi" Arthur à Colchester (il est le haut Saint d'Idylls d'un roi).
Une Vie tardive écrite par Benoît de Gloucester rapporte que Dyfrig fut disciple de Saint Germain d'Auxerre, mais c'est peu probable. La tradition affirme aussi que Saint David se serait retiré du siège de Métropolite du Pays de Galles en sa faveur.
Dans l'iconographie Saint Dubricius est dépeint tenant deux crosses et une crosse archiépiscopale. Il est vénéré dans le Herefordshire, Monmouthshire, et l'Île Caldey.
Tropaire de Saint Dyfrig ton 1
Tu es digne d'être honoré comme le Père du monachisme Gallois. Ô Hiérarque Dyfrig,/
oeuvrant pour établir la vraie Ascèse avec ton frère dans la Foi, Samson de Dol,/
que tu élevas à la dignité épiscopale./
Dans ton amour pastoral, Ô Saint,/
prie pour nous que malgré nos vies peu spirituelles,/
Christ notre Dieu nous accorde Sa grande Miséricorde.