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 Les schismes chez les VCO /position de Chrysostom de Florina

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AuteurMessage
Archimandrit Nil




Nombre de messages : 43
Date d'inscription : 26/07/2006

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MessageSujet: Les schismes chez les VCO /position de Chrysostom de Florina   Les schismes chez les VCO /position de Chrysostom de Florina EmptyMar 26 Oct - 11:10

LES SCHISMES chez les VCO


"La simple et vraie entente, et l'unité d'esprit font l'Église; le schisme, lui, naît de la rupture du lien et du déchirement des sentiments de paix; il est nourri par l'envie, renforcé par les querelles et les oppositions d'où, ayant abandonné l'Église-Mère, les enfants impies sortent d'elle et se séparent de la racine de la mère". (Dosithée, Dodecavivlos).



L'introduction du nouveau calendrier en 1924, cause du schisme dans l'Église orthodoxe
Comme on le sait, avec le nouveau-calendarisme maudit du pape de Rome, - que les francs-maçons Mélétios Metaxakis et l'archevêque d'Athènes Chrysostome Papadoulos, avec la contribution de la dictature politique ont appliqué en Grèce en 1924 -, s'est créé un schisme entre les chrétiens orthodoxes jusqu'alors unis.



Les V.C.O. (Vrais Chrétiens orthodoxes)
Ce nouveau-calendarisme des sionistes et des francs-maçons de 1924, beaucoup de chrétiens orthodoxes, ceux qui aiment Dieu et veulent le salut de leur âme, l'ont refusé. Ceux-ci, non seulement n'ont pas suivi le changement du calendrier, mais au contraire, pour l'amour de l'Orthodoxie, ont résisté vigoureusement avec peines et sacrifices, avec des exils et des emprisonnements, portant l'outrage du Christ, injuriés par les termes de "vieux-calendaristes". Cette lutte de résistance continue et ne cessera pas, jusqu'à ce que nos frères nouveau-calendaristes qui se trouvent loin de l'Orthodoxie reviennent d'où ils sont sortis.

Ayant pour fondement les saints canons et le droit ecclésiastique, les V.C.O. ont coupé toute relation ecclésiastique, depuis 1924, avec les nouveau-calendaristes schismatiques et oecuménistes, et n'ont, ni n'acceptent aucune communion in sacris avec eux. En ce qui concerne ceux qui reviennent du nouveau-calendarisme à l'Orthodoxie, ils sont reçus, selon les saints canons, avec premièrement une confession de foi, deuxièmement le saint chrême, et troisièmement, s'il s'agit du clergé, la chirothésie.

La guerre
Récemment, certains nouveau-calendaristes ont lancé une vive accusation contre les V.C.O., par des prédications et des émissions radiophoniques, avec comme reproche fondamental le fait qu'il existe des groupes parmi les anciens-calendaristes. Le but de cette polémique est, d'une part, de frapper l'Église du Christ, et d'autre part, d'endormir les consciences éveillées des fidèles qui ressentent la trahison de leurs "bergers", et s'inquiètent. D'ailleurs, les nombreux groupes qui existent chez les anciens-calendaristes, ont été créés par les nouveau-calendaristes eux-mêmes, selon la formule : "divise et règne".

C'est justement pour cela que ces choses sont écrites, dans le but d'indiquer les raisons de la division et principalement son origine et ses provocateurs. Nous espérons que, quand les fautes seront reconnues et le degré du mal discerné, ils se corrigeront. Avec la correction de ces fautes, l'accord, l'entente et l'union désirés par tous reviendront, avec l'Aide de Dieu, comme au temps où nous étions unis, avant 1937, année où ont eu lieu les premiers scandales et le premier schisme des V.C.O. Ce premier schisme de 1937 est la racine de multiples schismes d'aujourd'hui, et c'est elle qui les entretient et les nourrit. Si nous la coupons, celle-ci se desséchera et ceux-là disparaîtront.



L'enseignement moderne de 1937, cause du schisme
Le nouveau-calendarisme vient bouleverser et fausser l'unité et le saint ordre de l'Église orthodoxe des V.C.O. (1924-1937), à travers les évêques alors anciens-calendaristes exilés (1937) Chrysostome de Florine, et Germain de Dimitriade.

Ces évêques, pendant leur exil, ont été invités par les nouveau-calendaristes à une illusion nouvelle, qui dit que le nouveau-calendarisme, imposé par les francs-maçons en 1924, est une hérésie nouvellement apparue et, de ce fait, n'a pas encore été condamné par un concile pan-orthodoxe. Par conséquent, nous pouvons (prétendent-ils) être en communion spirituelle avec eux car leurs clercs sont encore canoniques, ils possèdent la succession apostolique et des sacrements valides.

Après avoir invité les deux évêques à leur illusion, les nouveaux calendaristes les ont rappelés de l'exil en leur faisant grâce du reste de leur peine (quatre ans et demi environ; ils avaient été condamnés à 5 ans d'exil).

Remis en liberté, ces évêques ont aussitôt publié une encyclique qui disait que les membres du clergé nouveau-calendariste étaient condamnés parce qu'ils avaient accepté le calendrier du Pape, mais seulement "en puissance", et non "en acte", car aucun concile ne les avaient encore condamnés. Ce qui signifie : les évêques nouveau-calendaristes sont canoniques jusqu'à ce qu'un concile pan-orthodoxe en décide autrement. Cependant, le thème du nouveau calendrier n'est pas du tout nouveau, mais ancien, et condamné déjà par quatre conciles pan-orthodoxes, en 1583, 1587, 1593, et 1848.

Se basant sur cet enseignement moderne, l'un des deux évêques anciens-calendaristes, Germain de Dimitriade est aussitôt retourné (en 1937) au nouveau calendrier, en mettant le premier en pratique tout ce qui avait été déclaré par l'encyclique, alors que Chrysostome de Florine, bien qu'il ait lui aussi signé la justification du nouveau-calendarisme, est resté avec l'ancien, tout en gardant l'enseignement hérétique cité plus haut (que les nouveau-calendaristes les ont obligés à mettre en pratique pour qu'ils puissent sortir de l'exil), avec le résultat d'entrer en querelle avec les orthodoxes, et principalement avec l'évêque Matthieu de Vresthène et l'évêque Germain des Cyclades, et ainsi de faire apparaître, dans l'année 1937, le premier schisme chez les V.C.O., ayant lieu pour des raisons de foi.

Cette prédication erronée et contraire aux saints canons (ou plutôt ces prédications) qui justifie entièrement le nouveau-calendarisme, et qui amena le schisme en 1937, fut annulée 13 ans plus tard (c'est-à-dire en 1950) par l'ex-évêque de Florine lui-même, avec une nouvelle encyclique disant ceci : "Nous mettons un terme aux scandales causés par notre faute". C'est-à-dire que par cette encyclique, il reconnaissait officiellement qu'il avait créé des scandales (mais "malheur à celui par qui le scandale arrive", dit l'évangile) depuis 1937 et après, et qu'il avait été la cause du schisme, mais il fut obligé de la retirer tout de suite après la mort de l'archevêque Matthieu de Vresthène.

Par conséquent, cette question se pose : pourquoi avoir attendu 13 ans pour dénoncer ces erreurs ? Mais voyons ce que dit l'encyclique un peu plus loin : "et pour cela, nous révoquons et dénonçons tout ce qui, depuis 1937 jusqu'à ce jour, a été écrit ou dit par nous, par prédications, éclaircissements, publications et encycliques, se heurtant et s'opposant aux principes de l'Église orthodoxe orientale du Christ et de notre lutte livrée pour l'Orthodoxie, laquelle prédication est stipulée dans l'encyclique publiée par notre Saint Synode en 1935, sans aucun ajout ni retrait, et de même [nous dénonçons l'utilisation] des termes techniques de "en puissance et en acte". C'est-à-dire que ces hommes, depuis 1937, date de leur libération de l'exil, ont beaucoup dit et écrit par des prédications, des publications dans les journaux, des explications, des éditions de différentes encycliques qui étaient en désaccord et s'opposaient aux principes et à la loi de l'Église orthodoxe du Christ et à la sainte lutte des V.C.O. ! Et après avoir renoncé à tout cela dans cette encyclique, ils conseillent et ordonnent à leurs groupes de garder exactement la prédication de l'encyclique de 1935, sans aucun ajout ni retrait. Ils annulent aussi et renoncent à l'utilisation des termes techniques de "en puissance et en acte", qui était la cause du schisme des V.C.O. et la reconnaissance officielle du nouveau-calendarisme.

Nous posons la question suivante : après l'annulation et le retrait de toutes les choses citées ci-dessus, de même que des termes de "en puissance et en acte", qui semble être le responsable du schisme des V.C.O. ? Qui a troublé l'unité des V.C.O. en 1937 ? Est-ce l'évêque Matthieu de Vresthène avec Germain des Cyclades qui sont restés fidèles à la prédication des années 1924-1935, ou l'ex-évêque de Florine et ses coopérateurs, qui ont écrit les blasphèmes "en désaccord et s'opposant aux principes et à la loi de l'Église orthodoxe", qu'ils annulent 13 ans plus tard ? (On notera que l'évêque Germain des Cyclades est parti en 1945, n'a plus secondé Monseigneur Matthieu de Vresthène, et a adhéré au schisme de l'ex-évêque de Florine). Qui est la cause du schisme : Monseigneur Matthieu qui n'a pas accepté ce qui était "en désaccord et opposé" à l'Église du Christ, ou l'ex-évêque de Florine qui l'a accepté, cru et prêché ?



La fin de l'évêque de Florine et des autres évêques
Voyons maintenant ce que sont devenus l'ex-évêque de Florine et les signataires de l'encyclique de 1950 par laquelle ils annulent les prédications citées plus haut. L'un d'eux a quitté cette vie peu de temps après, les deux autres ont rejoint le nouveau-calendarisme, d'où ils venaient, et où ils ont été reçus avec joie par les nouveau-calendaristes qui leur ont accordé leur siège épiscopal désiré et bien-aimé. Le dernier, l'ex-évêque de Florine a quitté lui aussi cette vie cinq ans après, en 1955, laissant derrière lui le schisme et ses partisans sans évêques. Nous demandons : après l'annulation des scandales qu'il a créés, et puisqu'il y avait trois autres évêques (à savoir Germain des Cyclades, de même que Christophe de Christiannoupolis et Polycarpe de Diaulie) pourquoi n'a-t-il pas ordonné d'autres évêques afin de laisser des successeurs dans son pitoyable troupeau ? Après ces annulations, pourquoi a-t-il présenté sa démission de ses devoirs, en temps que membre du clergé, comme l'ont présentée aussi les deux évêques ayant adhéré au nouveau-calendarisme ? Pourquoi ? Que cachait-il derrière tout cela ?

Les événements après la mort des quatre évêques
Après la mort de ces évêques et dans l'année 1961, l'un des archimandrites, Acace Papas, se rendit à la fin de sa vie en Amérique et se fit ordonner évêque par un nouveau-calendariste, le roumain Théophile Ionesco (qui plus tard nia sous serment d'avoir ordonné Acace) et par un évêque Russe Hors Frontières, Séraphin de Chicago. Voici exactement ce qu'écrit au sujet du sacre d'Acace le bulletin "Tradition Ecclésiastique" de mars-avril 1990, de l'archimandrite Euthyme Bardaca : "L'ordination de l'évêque d'Acace Papas d'éternelle mémoire par un évêque ancien-calendariste et un nouveau-calendariste de l'Église russe, bien que hors frontières, n'est pas privée de la succession apostolique, puisque les évêques qui l'ont accomplie étaient canoniques, ayant la succession apostolique (! ! !)" Qu'est-ce à dire ? L'évêque nouveau-calendariste qui a sacré Acace est canonique avec la succession apostolique ? Alors, pourquoi Séraphin d'Athènes et les autres évêques nouveau-calendaristes ne seraient-ils pas selon les canons ? Alors, pourquoi la déposition des évêques V.C.O. par les nouveau-calendaristes n'est-elle pas valide ? Si les évêques nouveau-calendaristes sont canoniques et ont la succession apostolique, alors, selon la logique, les responsables du schisme au sein de l'Église de Grèce sont les anciens-calendaristes (à Dieu ne plaise !), parce qu'ils se sont séparés de l'Église canonique.

Si un orthodoxe, évêque comme "l'ancien-calendariste" qui a ordonné Acace prie en communion ou célèbre un mystère (comme l'ordination d'Acace) avec un schismatique (comme l'évêque qui a ordonné Acace), les saints canons disent qu'il devient automatiquement schismatique ou hérétique, et par conséquent, il est exclu de l'Église, s'il ne se repent pas. Nous demandons : Cela n'est-il pas valable aussi bien pour le nouveau-calendariste, que pour l'ancien-calendariste, que pour l'ordonné Acace, que pour les Russes, et pour tous ceux qui les reconnaissent ?

Il est donc très clair qu'avec l'enseignement erroné et cacodoxe de l'ex-évêque de Florine, avec les termes "en puissance et en acte", deviennent acceptés par leurs groupes :

1) l'ordination d'Acace par un nouveau-calendariste et un ancien-calendariste

2) l'ordination d'évêque par un "ancien-calendariste", mais qui prie en commun même avec des cardinaux catholiques (Léonce du Chili qui a sacré Auxence, etc.)

3) les mystères célébrés par les nouveau-calendaristes, et

4) que les membres du clergé célèbrent impunément et sans remords de conscience les liturgies et d'autres mystères chez les nouveau-calendaristes.



Cette situation inacceptable éternise le schisme et exclut tout espoir d'union.

Les définitions et les saints canons
Afin que les causes et les pièges du schisme soient plus compréhensibles, nous devons insister sur les choses suivantes :

Les saints canons de notre Église ont été faits afin de juger et corriger les erreurs des membres du clergé à l'intérieur de l'Église, et non les schismatiques et les hérétiques qui sont à l'extérieur de l'Église. Pour eux, il existe les définitions conciliaires, et c'est avec celles-ci que sont jugés les membres du clergé hors de l'Église. Nous ne pouvons pas utiliser les définitions pour juger les fidèles de l'Église, ni nous servir des saints canons pour juger ceux qui sont hors de l'Église. (Comme, par exemple la patrie : si elle a des questions à examiner hors du pays, il existe les frontières, etc., et c'est par ces moyens qu'elle affronte les problèmes. Mais quand elle a à résoudre les problèmes des citoyens, des transgressions, des crimes, etc., elle utilise les tribunaux et les lois intérieurs).

Voici pourtant ce qu'a fait l'ex-évêque de Florine, en 1935, quand il est revenu avec ses deux évêques à l'ancien calendrier : il s'est servi des définitions conciliaires (ce qui est correct) et non des saints canons de l'Église, pour condamner le nouveau-calendarisme comme schisme, et il a dénoncé par libelle les membres du clergé comme étant privés de la Grâce divine, etc. (cf. son encyclique). Alors qu'en 1937, selon l'enseignement des modernistes, il s'est servi des saints canons (au lieu des définitions conciliaires comme il devait le faire) pour juger les nouveau-calendaristes hors de l'Église, en utilisant les termes de : "en puissance et en acte", ce qui a comme résultat le fait de les considérer comme des évêques canoniques ayant la succession apostolique ! C'est-à-dire qu'il a reçu, à travers l'esprit moderne, un sens erroné des définitions conciliaires et des saints canons, entre lesquels, nous venons de le voir, il existe une grande différence de nature et de domaine d'application (cf. aussi le Gouvernail de l'Église [Pedalion]).

Cette mauvaise interprétation des définitions et des canons par l'ex-évêque de Florine et les autres, a introduit et entretient le schisme chez les V.C.O. Les termes de "en puissance et en acte" de l'ex-évêque de Florine ne peuvent s'appliquer dans le cas des hérétiques et des schismatiques, mais ne peuvent se rapporter qu'à des problèmes internes de l'Église, lesquels ne se résolvent qu'avec les saints canons.



La solution au problème
Pour qu'ait lieu la solution du problème et que l'union des V.C.O. se fasse, il faut absolument que ces positions et ces actes cacodoxes qui ont provoqué la première séparation et le premier schisme soient reconnus par les contemporains, surtout compte tenu de la situation tragique et des bouleversements actuels du monde, et que toutes ces positions et ces actes soient déniés par tous, conformément à la loi et aux saints canons de l'Église.

Nous, nous sommes complètement en accord, et jamais nous n'avons dévié de tout ce qu'écrit l'encyclique publiée en 1935 par le Saint Synode des V.C.O. assemblé pour la première fois après 1924, à laquelle l'ex-évêque de Florine et ses trois évêques proposent à leurs partisans, par l'encyclique de 1950, de revenir, pour la garder non falsifiée et sans ajout ni retrait. Si l'accord de tous les V.C.O. se faisait sur le contenu de l'encyclique de 1935, qui date du temps où nous étions unis et où il n'y avait pas entre nous de schismes et de désaccord, l'union et la paix entre les fidèles se ferait immédiatement. Nous pensons que ce n'est pas une honte que de reconnaître ses erreurs. Au contraire, c'est une grande vertu, car la reconnaissance et la correction des fautes provient de la bienheureuse humilité. Le fait de rester dans le mal provient du malin et de l'égoïsme.



Les ordinations de Monseigneur Matthieu de Vresthène
Peut-être se posera-t-on des questions à propos des ordinations célébrées par l'évêque Matthieu en 1948. Nous répondons que celles-ci sont canoniques, qu'elles ont eu lieu au sein de l'Église orthodoxe et par un évêque orthodoxe et canonique; elles ont eu lieu en raison d'une nécessité urgente, car, une décennie plus tard, Monseigneur Matthieu quitta cette vie; elles ont eu lieu à la suite d'un commun accord et consentement du clergé et du peuple; elles ont eu lieu car il n'y avait pas d'autre évêque orthodoxe en Grèce.

Les ordinations d'évêque par un évêque sont canoniques et valides quand elles ont lieu en temps de nécessité ou de persécution, et qu'il n'y a pas, ou ne peut pas être présent, d'autre évêque pour assister à l'ordination. Les saints canons, quand ils mentionnent plusieurs, ou trois, ou au moins deux évêques pour l'ordination d'un évêque, parlent des périodes où il y a plusieurs évêques qui peuvent s'y rendre. Mais en cas de nécessité ou de persécutions, non seulement l'ordination d'un évêque par un seul évêque est permise, si le besoin le demande, mais il est impératif que cela se fasse, car si l'évêque néglige de sacrer seul et meurt, il est considéré comme traître selon le Pedalion.

L'Église, dans toutes les circonstances, en temps de paix et dans les persécutions, continue son oeuvre rédemptrice du salut des âmes. C'est pourquoi elle utilise tantôt l'acribie quand il y plusieurs membres du Synode, tantôt l'économie quand il n'y en a qu'un.

En conclusion nous dirons qu'il est nécessaire de savoir que celui qui cause le schisme, et les schismatiques, ne sont même pas sauvés par le sang du martyre, s'ils ne se repentent pas sincèrement. Voici ce que dit à propos de cela le Pedalion, en accord avec le 31e canon Apostolique : "Le fait de déchirer l'Église est un mal pire que de tomber dans l'hérésie; pas même le sang du martyre ne peut effacer le péché de la séparation de l'Église et de la division."

NOTE

Les ordinations d'évêques anti-canoniques.

Une ordination quelconque est considérée comme anti-canonique lorsque, d'autres évêques pouvant se rendre au sacre, le métropolite ne les invite pas à venir y assister, et qu'un évêque tout seul ordonne. D'ailleurs, même cette ordination est canonique, mais soumise au jugement du procès du Synode. C'est-à-dire que les évêques sacrés contre les canons sont déposés en vertu et non en acte, car ils n'ont pas encore été jugés par le Synode. Mais une fois jugés par le Synode, ils seront alors déposés "en acte", et leurs sacrements deviendront invalides. C'est dans ce cas qu'entrent en vigueur les termes "en puissance et en acte".

Voici ce qu'en dit le 9e canon du premier Concile oecuménique :

"Tous les ordonnés contre les canons et indignement, avant d'être déposés par un concile sont véritablement clercs, et ils se trompent grandement, les insensés qui disent que tous les clercs ordonnés anti-canoniquement sont déposés en acte..."
A.T.



Les miracles ne sont pas un critère pour notre foi, car il y en a
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