SAINT CARANTOCK (CARANNOG, CARANTOCUS, CARENTOC) DE CARHAMPTON, ABBE ET FONDATEUR DE LLANGRANOG, PAYS DE GALLES
Sixième siècle. Abbé gallois, fondateur de l'église de Llangranog, Cardiganshire, Pays de Galles, Carantock visita l'Irlande comme missionnaire et à son retour il fonda un monastère à Cernach, duquel il devint Abbé. Il dirigea un groupe de moines qui annoncèrent l'Evangile dans le centre des Cornouailles, et on rapporte que de là, ils partirent pour la Bretagne, où il est grandement vénéré comme Saint Caredec. Avant la fin de sa vie, il retourna à Cernach, où il s’endormit. William Worcestre mentionne un 'Sanctus Cradokus' (ce qui peut se traduire par Cadoc ou Carantock) dans une église ou une chapelle près de Padstow, où il était vénéré du fait qu'il "détruisait les vers quand les gens buvaient l'eau d'une fontaine du lieu". Il est le protecteur de Crantock en Cornouailles, Llangranog, et Carhampton en Somerset. Roscarrock mentionne une église Cornique dédiée à Carantock, qui avait sept cimetières rattachés. Les paroissiens de ces sept églises venaient chaque année apporter les Reliques à l'église-mère, les plaçant sur des pierres particulières ressemblant à des autels. Certains auteurs l'identifient avec Saint Carantac. La fête de Saint Carantock est célébrée dans le sud du Pays de Galles, le Somerset, la Cornouailles, et en Bretagne.
ou
Saint Carantoc était fils de Ceredig, roi de Cardigan, mais il choisit la vie d'Ermite et vécu dans une caverne au-dessus d'un port qui porte à présent son nom, Llangranog, où l'on trouve par ailleurs une source sainte, dont il dû probablement faire usage. Quand le peuple tenta de le forcer de succéder à son père, qui venait de mourir, il pris la fuite, et érigea une fondation monastique dans le Somerset à Carhampton. Selon la tradition, son Autel portable fut perdu quand il traversa la Mer Severn, et fut rejeté à l'embouchure du petit ruisseau Willet près de Carhampton. Carantoc alla voir le roi Arthur, guide de la résistance britannique contre l'envahisseur saxon, afin de lui demander de l'aide pour récupérer son autel, et le roi lui demanda en échange de les débarrasser d'un dragon qui empoisonnait la vie du voisinage.
Selon la tradition, après que Carantoc eut prié le Seigneur, le dragon courut vers l'homme de Dieu, et humblement baissa sa tête vers lui, afin de lui permettre de passer son étole autour de son cou et de le guider comme un agneau, ne permettant pas qu'on lève ne fut-ce que le petit doigt contre lui. Après un certain temps, le dragon fut relâché, et partit après avoir reçu pour instruction de ne pas molester les habitants de ce pays. On rapporte que cela eut lieu à Dunster.
Près de Carhampton, Carantoc fonda au-delà de la rivière Gannel, de Newqay, puis, selon Capgrave, fut guidé par son ange gardien, pour aller en Irlande, pour aider Saint Patrick dans la conversion de cette île. En Irlande, il guérit un de ses disciples, Tenenan, en lui ayant donné un bain chaud. Son ministère ne s'arrêta pas en Irlande
Son ministère ne se termina pas en Irlande, car il est honoré en Bretagne comme Saint fondateur de Carantec et de la paroisse avoisinante de Tegarantec, qui devait probablement s'appeler Tref Carantoc à l'origine.
Saint Carantoc s’endormit dans le Seigneur au milieu du sixième siècle
Tropaire de Saint Carantoc ton 7
[repris de l'Hymne d'Envoi (Ton 7)]
Préférant servir dans le Royaume de Dieu/
plutôt que de diriger un royaume terrestre, Ô Père Carantoc,/
tu convertis nombre d'Irlandais au Christ, et en Cornouailles et dans ton Pays de Galles natal,/
ayant chassé le dragon et fondé nombre d'église/
tu fus une brillante balise guidant nombre d'âmes/
dans le Chemin du Salut./
Prie à présent Christ notre Dieu afin qu'Il sauve nos âmes.