Bonjour,
Pour essayer de répondre à votre nouvelle question, disons premièrement que le problème ne devrait pas se présenter sous l'angle d'une aspiration à la prêtrise.
En effet, l'ordination d'un prêtre requiert :
1- Premièrement l'aspiration de la communauté qu'il aura la mission de servir.
2- Deuxièmement l'accord de l'évêque local, responsable de la communauté.
3- Enfin, l'acceptation de la personne concernée dans un esprit de service et non d'autorité.
Le mot « prêtre » signifie « l'ancien ». Cela éclaire bien l'esprit de la chose : le prêtre est « l'ancien » de la communauté, la personne reconnue pour son expérience et sa sagesse spirituelles.
Ainsi, il est logique que la communauté prenne l'ancien dans l'état qui est le sien. S'il est marié, il reste marié. S'il est moine, il reste moine. Dans les deux cas, son choix doit être clair et stable : en un mot, avant d'éclairer les autres de ses conseils, on lui demande d'avoir mis de l'ordre dans sa propre vie.
À noter qu'un homme marié peut donc être prêtre, mais un prêtre ne peut plus se marier ni se remarier après son ordination.
Les séminaires orthodoxes existent, mais ils n'ont pas vraiment de sens dans l'orthodoxie. On demande au prêtre la sagesse de la vie, de la charité et de la prière et non pas une sagesse scolaire. L'ancien doit avoir mis en pratique et expérimenté la prière et la spiritualité et non pas seulement les avoir connues dans les livres.
Pour conclure, il est plus cohérent d'aspirer au monachisme qu'à la prêtrise.
Bien amicalement.